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Histoire, les Enquêtes Oubliées

Anthropology, Medical Anthropology, Social and Cultural Anthropology, Forensic Anthropology, Anthropology of Religion , History of Medicine

Vlad Tepes, l'empaleur, Vampires, Lorsque la réalité rejoint la légende Partie 5

Quant à l’absence de chroniques qui louent Dracula, cela s’explique par la très courte période de son règne. Il n’a tout simplement pas eu le temps et n’a probablement pas jugé nécessaire d’acquérir des chroniqueurs historiques dont les devoirs incluaient de retransmettre et de laisser une trace dans l’Histoire de la réalité du pouvoir.

Dans un courant boueux de mensonges, il est difficile de discerner la vérité, mais heureusement, de nombreuses archives de la façon dont Vlad Dracula a gouverné le pays existent. Des lettres conservées, dans lesquelles il donnait des terres aux paysans, accordaient des privilèges aux monastères, un accord avec la Turquie, autant de documents où il défendait scrupuleusement et systématiquement les droits des citoyens de la Walachie. Nous savons que Dracula a insisté pour observer les rites funéraires de l’église pour les criminels exécutés, ce qui nous permet de non pas de réfuter entièrement mais de douter quant à l’affirmation selon laquelle il aurait empalé les chrétiens des principautés roumaines. On sait qu’il a construit des églises et des monastères, notamment à Bucarest, a lutté désespérément contre les envahisseurs turcs, défendant son peuple et ses terres. Et il y a d’ailleurs une très jolie légende narrant la rencontre de Vlad Tepes avec Dieu, jusqu’au bout il essayera de connaître l’emplacement de la tombe de son père, afin de lui ériger un temple …

Historiquement parlant, il existe deux Dracula. Nous connaissons Dracula, le voïvode Roumain, un dirigeant sage et courageux, un martyr, trahi par des amis et ayant passé environ un tiers de sa vie dans les prisons, bafoué, calomnié, mais pas brisé. Cependant, nous connaissons également un autre Dracula – le héros des histoires anecdotiques du XVe siècle, un maniaque, un « grand monstre », et plus tard un vampire, un !@#$%^&*é. Au fait, au sujet du vampirisme : peu importe les atrocités dont est accusé le Prince, il n’y a pas une seule source écrite dans laquelle on a dit qu’il a bu le sang de ses victimes. L’idée de « transformer » le Dracula en vampire ne s’est produite qu’au XIXe siècle. Bram Stoker s’intéressera à cette personnalité historique avec l’aide du professeur Arminius Wambury, connu non seulement en tant que scientifique, mais aussi en tant que nationaliste hongrois. Dracula nous apparait alors ainsi via son caractère littéraire et non réel !

À l’automne 1448, Vlad III, avec les troupes turques prêtées par le Sultan, retrouvera le pouvoir. Immédiatement après son accession au trône, il commencera à enquêter sur les événements liés à la mort de son père et de son frère. Au cours de l’enquête, il apprendra qu’au moins 7 boyards étaient des traîtres. En ce qui concerne les raisons du « vampirisme » de Vlad III, il existe plusieurs hypothèses.

La première d’entre elle est l’émergence de superstitions semblables aux autres légendes au sujet de son « sang ». Dans la seconde, la situation est légèrement plus compliquée. Il y a une croyance populaire parmi les Roumains: un croyant orthodoxe qui a renoncé à sa foi (qui a accepté le catholicisme) est sûr de devenir un vampire, alors que le transfert au catholicisme de Vlad III, qui a autrefois pillé des monastères catholiques, a été un événement très impressionnant pour ses concitoyens, il est probable que l’émergence de cette croyance est due au mécanisme d’une sorte de «compensation»: se tourner vers le catholicisme, les orthodoxes, tout en conservant le droit à la communion avec le Corps du Christ, ont refusé de recevoir le Sacrement du Sang.  En conséquence, l’apostat a dû s’efforcer de compenser le « dommage », et comme la trahison de la foi ne se manifeste pas par des interférences diaboliques, la voie de la « compensation » est choisie selon la promptitude diabolique. Cependant, il y a une opinion selon laquelle Dracula n’aurai pas changé sa foi, car cela aurait immédiatement entraînait la perte de ses droits au trône.

Pendant de nombreuses années, le prince Vlad Tepes garda toute la Valachie dans la peur de sa cruauté imprévisible et effrénée. Bien sûr, il n’a pas bu du sang du cou des victimes, mais des milliers d’exécutions sanglantes, des meurtres de résidents jugés « indignes » de la ville, ce qui est confirmé par les manuscrits du 15ème siècle. Néanmoins, il existe deux points de vue directement opposés à son sujet. Selon le premier, Tepes était un sadique qui se délectait de la souffrance de ces victimes. Selon le second, il ne faisait que défendre son royaume est était un simple combattant contre les Turcs. Et dans cette course acharnée pour le pouvoir, cherchera simplement à essayer de combattre la lâcheté des soldats et la trahison des boyards.

En Autriche-Hongrie, une épidémie de maladie imaginaire faisait rage. Les habitants des Balkans ont cru au XVIIIe siècle que les gens tués au coin de la rue ou morts par accident revenaient à la vie après les funérailles. Leurs corps ne se décomposent pas, la nuit, ils s’élèvent du cercueil et commettent des meurtres ou boivent le sang des vivants. La victime se transforme alors petit à petit en vampire. De plus, l’infection se propage de tombe en tombe et les morts enterrés à côté d’eux deviennent aussi des vampires. Des épidémies parmi les morts ! Si le corps du défunt ne s’est pas décomposé dans le sol, le vampirisme est considéré comme prouvé, et le cadavre est brûlé.

Il s’agit d’un épisode historique qui a eu lieu en janvier 1732. Le chirurgien militaire Johann Fluckinger a étudié des décès mystérieux dans le village natal du « premier vampire serbe » Arnold Paole. Un an après la mort de Paole, ses compatriotes ont commencé à mourir un par un. Fluckinger, accompagné de deux médecins de son régiment, a succombera à une psychose générale. Exhumant tous les morts en moins de cinq années, il ira même jusqu’à annoncer que certains corps ne se décomposent pas, et que du sang non coagulé est encore présent dans leur bouche. Le plus sérieusement du monde, le chirurgien signalera même à ses supérieurs la présence de vampires. Un problème survint alors : ces dires sont invérifiables. Fluckinger alertera la population, qui, confortée dans leur croyance mettront en place immédiatement la procédure habituelle :  Les corps seront cloués au cercueil, puis seront brûlés.

Le premier à tomber malade dans le territoire de l’État autrichien était un Serbe nommé Arnold Paole. Selon son histoire, en 1732, il est blessé par un vampire turc. La Serbie appartenait alors à l’Autriche et le Kosovo à la Turquie. Pavel souhaitant se « vacciner » vampiriquement parlant, suivit le goule turc dans sa tombe. Arrivé sur les lieux, il clouera au sol le corps du malheureux suspecté de vampirisme et s’enveloppera de terre issue de la tombe. Pour ainsi dire, il s’est fait une inoculation. Mais la vaccination n’a pas aidé. Bientôt, Paole se cassera le cou en tombant de sa charrette. Dans son village, des morts inexpliquées feront leur apparition. Une commission de médecins militaires arrivera bientôt sur les lieux, ne trouvant rien de mieux que de brûler tous les cadavres suspects.  Tout aurai être pu sur le point de ce finir, mais seulement, en 1739, la Turquie a repoussé la Serbie d’Autriche. Et il y avait des rumeurs terribles selon lesquelles, sous l’autorité du sultan, les vampires du Kosovo infectaient librement les terres slaves. Et de là, l’épidémie s’étendra aux pays voisins, appartenant à la monarchie autrichienne – la Croatie, la Hongrie, la Transylvanie, la Silésie, la Galice. Les proches des suspects étaient diffamés, salis, on ne les approchait sous aucun prétexte et les rumeurs les plus folles courraient à leur sujet. A tel point d’ailleurs que bon nombre de famille ont été dans l’obligation de partir à plusieurs reprises. Des tombes étaient ouvertes régulièrement en pleine nuit afin d’y mettre le feu sous le regard impuissant des proches. Enfin, le 30 janvier 1755, c’est du petit village d’Hermersdorf, à seulement 190 kilomètres de Vienne, que viendra une étonnante nouvelle. Mariée à un paysan local, Rosina Polakin appelée « le médecin tyrolien », guérisseuse, Rosina avait toujours eu un rapport particulier d’avec la magie noire. Décédée depuis deux ans, depuis lors, dans le village, une rumeur persistante occupait les esprits de toute la population :  Tout le monde la soupçonnait le vampirisme, et il se murmurait même que l’on pouvait rencontrer Rosina, la nuit au détour de ruelles sombres s’il on n’y prenait pas garde. Les autorités locales, alertée par cette étrange affaire, auraient organisé une exhumation sur la base d’un ordre personnel provenant de Vienne. Sur trente cadavres, morts, dix d’entre eux présentant une décomposition partielle ou totale seront acquittés. Les autres, se révélaient en parfait état de conservation et le sang coulant dans leurs veines était vraisemblablement visible. Sur trente corps, vingt dont celui d’un enfant, seront décapités et brûlés.

Seul problème : L’impératrice Marie-Thérèse d’Autriche elle-même a toujours prétendu n’avoir jamais donné cet ordre qui pourtant provenait de Vienne. Son médecin, le hollandais Gerard van Swieten, qui méprisait toutes sortes de superstitions, se porta alors volontaire pour aller personnellement à Hermersdorf et découvrir ainsi ce qu’il s’y tramait réellement. L’ampleur réelle des événements était beaucoup plus modeste en réalité. Il n’y avait pas vingt vampires. Ils n’ont brûlé que Rosina, le 19 janvier 1755. Du jour de sa mort jusqu’à la profanation du corps il n’y aura que quatre semaines d’écoulées. Le corps ne sera jamais examiné par un médecin mais ne sera vu que de prêtres catholiques dont la conclusion fera beaucoup rire van Swieten. Ils ont déclaré à l’unanimité que, puisque la décomposition n’a toujours pas débuté alors que le corps est enterré depuis quatre semaines, cela signifiait sans aucun doute qu’ils étaient bel et bien face à un vampire.  En réalité le comportement amusé de van Swieten n’est pas si dénué de sens : en effet, en hiver, à une température négative, le corps ne se décompose pas. Il explique d’ailleurs que lors de grand froid, les autopsies peuvent être pratiquées jusqu’à six semaines après la mort. En tant que doyen de la faculté de médecine de l’Université de Vienne, Van Swieten pratiquait d’ailleurs principalement ses cours d’anatomie   spécialement en cette saison.

Après avoir attentivement écouté le rapport de son médecin, Marie-Thérèse attaquera l’administration locale ne comprenant pas d’où venait réellement l’ordre de départ et ne comprenant encore moins comment des « personnes ayant fait des études puissent se permettre de profiter de l’illettrisme de ces paysans et ainsi les convaincre que de telles bêtises soient plausibles » ? Quel est cet ordre nominal, selon lequel il fallait brûler le corps froid de Rosina ? En réalité il n’y a pas d’article concernant le vampirisme dans les lois de l’Empire. Le 23 avril 1755 une ordonnance sera émise selon laquelle, désormais, sur le territoire de l’Autriche-Hongrie, la profanation de sépulture ainsi que la combustion de corps sont devenues une infraction pénale. Et depuis lors, aucun goule en Autriche, en République tchèque, en Hongrie ne subira le même sort que la pauvre Rosina. En finalité, les morts mystérieusement survenues à la suite du décès du « médecin tyrolien » ont été expliquées simplement : à Heimersdorf, il n’y avait personne pour traiter les malades depuis la mort de Rosina. Les médecins vivaient et travaillaient dans les villes à au moins 50 kilomètres des premiers villages, de plus la pauvreté ne permettait pas aux paysans de l’époque de subvenir aux frais médicaux.

C’est d’ailleurs Van Swieten qui fera adopter la loi, selon laquelle toute localité, à partir de maintenant, devra obligatoirement disposer de deux médecins dont les tâches principales consistaient à la lutte contre les épidémies et à l’examen des corps. Leurs tâches incluaient la lutte contre les épidémies et l’examen des corps. Le 19 janvier 1755, la dernière exécution officielle de vampire en Europe a eu lieu. Le corps sera brûlé afin qu’il ne « contamine » pas la population. En apprenant cela, le médecin personnel de l’impératrice autrichienne Gerard van Swieten (1700-1772) est allé sur les lieux pour arrêter cette psychose de masse et pour éradiquer à jamais la superstition.

La mort de Vlad III est-elle intentionnelle ou accidentelle ?

Les rapports sur la façon exacte dont la mort de Tepes s’est déroulée sont contradictoires. Selon l’un d’entre eux, Vlad avait un serviteur turc – un agent implanté par le sultan, qui jouissait de la confiance du souverain et l’accompagnait partout. C’est lui qui a tué Tepes, arrivant dans son dos et lui tranchant la gorge, détachant ainsi la tête du buste, tête qu’il envoya ensuite au Sultan.
Cette version est peu probable. Tepes était bien trop prudent et suspicieux de tout et de tous, pour accorder sa confiance aux Turcs.  Le fait que la tête de Vlad ait été envoyé en Turquie est signalé dans seulement trois sources. L’une d’entre elle :  – la chronique d’Antonio Bonfini, historien et chroniqueur italien à la cour de Matthias 1er de Hongrie, semble être à la base d’autres rapports. Dans les sources turques, rien n’est dit à ce sujet.

La mort de Vlad est décrite en détail dans le manuscrit du Monastère de Kirillo-Belozersk. Selon cette version, Vlad III Tepes s’est séparé de ses troupes et est monté seul sur une colline, « pour apprécier le spectacle de ses combattants qui massacrent avec succès les Turcs ». (Oui enfin, peut être que d’un point de vue stratégique, il était plus judicieux de prendre un peu de hauteur sur la bataille également.) Pris au piège par des combattants de Valachie qui le confondront avec un combattant Turc, il sera transpercé de plusieurs lances. Rien n’est en revanche précisé concernant la décapitation du corps.

Les auteurs de cette histoire l’ont exposé comme s’ils avait été les principaux acteurs de ses évènements, ce qui est absolument incroyable. L’image générale pourrait correspondre à cette description mais elle ne pouvait être restaurée que par les corps restants sur scène et les traces supposées de lutte. Donc, cela peut être considéré comme probable, à l’exception de l’allégation selon laquelle Tepes a été tué par erreur. Vlad été régulièrement paré du costume traditionnel Turc, oui.  Cependant tous ses soldats étaient bien conscients de cela, et l’armée était assez petite pour que chaque soldat le connaisse et le reconnaisse et ce même de dos. Il est donc temps d’étudier d’autres versions qui ne décrivent pas les événements eux-mêmes en détails, mais font valoir que l’attaque contre Vlad pendant la bataille était intentionnelle. Il avait beaucoup d’ennemis parmi les boyards de Valachie, il y avait souvent des conspirations contre lui, et il était possible de se rapprocher de Vlad seulement pendant la bataille, alors qu’il n’était pas trop préoccupé par sa sécurité. En temps de paix, il était constamment entouré par un grand nombre de gardes du corps fidèles. Si on rassemble la description de la mort de Vlad avec le motif de la conspiration « boyarisée » à partir d’autres rapports, elle s’avère alors peut-être être la version la plus crédible de ce qui s’est réellement passé.

 

Sépulture de Vlad Tepes

Découverte par l’archéologue Dean Rossetti en 1932. La véritable tombe de Tepes se trouve dans le monastère de Snagov, sous les dalles de l’église. Tepes était ktitor du monastère, et donc selon toute logique aurait dû être enterré là-bas. Néanmoins, Dina Rossetti, qui a effectué les fouilles, a rencontré certaines difficultés lors de ses recherches. Selon les histoires des moines à Snagov, Tepes a été enterré sous le plancher de l’église près des portes royales, de sorte que le prêtre le piétine à chaque pas, comme il en est coutume lors de souverain ayant présenté une cruauté envers la population, ce n’est en aucun cas une forme de respect et cette histoire est clairement inventée afin de ne pas provoquer le courroux de la population si il avait été de notoriété publique que le corps de Tepes était en réalité enterré selon les honneurs dû à son rang. En réalité, la position de la tombe était tout à fait honorable.

Les fouilles ont montré que cette tombe était vide. Les restes de Vlad ont été trouvés sous une autre sépulture, juste à côté de l’entrée. Ce qui ne correspond pas du tout au rang de Tepes, mais cela peut également être un désir de cacher le véritable lieu d’inhumation.
Ces difficultés, assez communes pour toute recherche archéologique, expliquent l’apparition d’histoires fantastiques sur le lieu de sépulture. Que trouve alors Rossetti après avoir creusé la tombe ? Le corps était déjà complètement dégradé (alors, apparemment, il était tout simplement impossible de vérifier si la tête de Vlad avait réellement été séparée du corps sur le lieu de la mort et envoyée en Turquie). Tout est absolument retourné en poussière ! Les ornements d’or, d’argent et de faïence, les broderies, la soie, le velours, tous, se dégraderont instantanément au toucher. Seul, un reste de gants encore présent indiqueront la position des mains du défunt. Il y avait beaucoup de signes, de sorte que la propriété de la tombe a été confirmée à Vlad Tepes avec une exhaustivité scientifique suffisante, même si quelques doutes persistent toujours. Il est probable, qu’il existe des « sites touristiques » remplis de « fausse pierre tombales » , qui sont montrés aux touristes comme étant celle de Dracula. Dans ce cas, ce ne sont que des attractions qui n’ont rien à voir avec la réalité historique.

Il est toujours frustrant qu’un tel corps parte en poussière ! D’autant plus lorsque l’on sait que d’autre corps bien plus ancien sont régulièrement retrouvés en parfait état de conservation. Volonté de garder secret le véritable lieu de sépulture ou réelle décomposition ? Le défunt sera habillé très soigneusement, en tenue d’apparat, couvert de bijoux ce qui réfutent ces histoires, selon laquelle l’Empaleur avait eu le corps découpé en plusieurs morceaux, puis découvert par les moines. Il semble au contraire, que ses funérailles aient été organisées par une personne proche de Vlad, qui connaissait bien ses dernières volontés. Très probablement, c’était une femme si l’on en croit la découverte d’un petit sac de soie enveloppant un anneau. Le tout, délicatement déposé sur son torse.

 

Notes :

[1] On sait que les gravures allemandes du 15ème siècle n’avaient pas de ressemblance avec le véritable physique de Vlad Tepes. Cependant, ces gravures, apparues après la mort du prince, sont encore perçues comme parmi les « portraits » officiel de Dracula.

[2] Le roi de Hongrie Matthias 1e, le fils cadet de Jean Hunyadi, aimait être peint à la manière d’un empereur romain, avec une couronne de laurier sur la tête. Pendant le règne de Matthias, les dépenses de sa cour ont considérablement augmenté, et le roi a cherché des moyens de reconstituer un trésor – de l’augmentation des taxes, au détournement de l’argent transféré par le Vatican initialement destinés aux croisades.

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